Quelques repères pour élaborer votre parcours santé
- 3 parcours existent à l’école primaire, le parcours santé, le parcours citoyen et le parcours d’éducation artistique et culturelle. Il existe des ponts entre ces différents parcours qui se complètent et dont certaines « rubriques » peuvent indifféremment se trouver dans l’un ou l’autre des parcours.
Exemple : les actions pour la lutte contre le harcèlement peuvent se trouver à la fois dans le parcours citoyen et dans le parcours santé
En conséquence, vous pouvez soit volontairement faire apparaître ces actions dans les deux parcours, soit le cantonner à un seul. Dans les faits cela ne change rien à la réalité de sa prise en compte dans votre école ;
- Le parcours santé date de 2016 (cf la circulaire 2016-008 du 28/01/2016). Il n’est pas nouveau et l’absence de parcours formalisé dans votre école ne signifie pas que rien n’est entrepris dans ces domaines. Il y a le plus souvent de nombreuses actions préventives et de sensibilisation qui sont mises en œuvre dans les écoles. Ce doit être le point de départ de la construction du parcours santé : recenser l’existant ;
- Il s’agit simplement d’organiser ces actions, comme pour les autres parcours, sur la durée de la scolarité primaire de l’élève. Cette organisation doit permettre de vérifier qu’il n’y a pas d’oublis mais aussi de revenir de manière spiralaire sur des éléments qui se construisent dans la durée notamment dans ces domaines ;
- La récente attention portée aux compétences psycho sociales s’inscrit parfaitement dans le parcours santé. La santé concerne la dimension physique mais aussi le bien être psychique. Le bien-être de l’élève est déterminant pour la réussite scolaire. Le climat scolaire est donc intimement lié au parcours santé. Les kits « empathie » doivent être mobilisés et peuvent aider à ventiler sur le parcours de santé de l’élève certaines actions à mettre en place ;
- L’EPS contribue également, comme les 30’ APQ, à ce parcours et doit faire l’objet d’une attention particulière, notamment au travers d’une programmation réfléchie et d’une pratique telle qu’indiquée dans les programmes, à savoir 3 heures d’EPS par semaine ;
- Selon les territoires, les personnels de santé de l’éducation nationale peuvent être mobilisés pour aider à la mise en place de certaines actions. Des partenaires extérieurs peuvent aussi aider. Pour autant, de nombreux projets peuvent aussi être conduits par chaque enseignant dans leur classe ;
- Les récents programmes d’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité ont vocation à s’inscrire également dans ce parcours de santé ;